LIBERTÉ PLUS ÉDITO : Obligation de reserve, Professeur André MBATA, un cas à suivre (2)

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Compte tenu de l’impact du Coronavirus ou le Covid-19 sur notre société, plus d’une personne demandent à Liberté PLUS de focaliser ses info sur cette pandémie qui se propage comme une trainée de poudre, sans pitié sur son passage. Nous nous y attelons. Car, dejà, quelques infos y afférent figurent sur notre page internet comme vous pouvez vous en rendre compte.
Cependant, face à la menace que représentent les fossoyeurs de l’ UDPS qui se comptent en dizaine même au parti, il est de notre devoir de tirer les choses au clair pour ne pas laisser dans l’ignorance notre peuple, en général, et les vaillants combattants du parti, en particulier.
Dans cette optique et pour votre gouverne, nous avons relevé un fait anodin pour certains, mais qui, à notre humble avis, regorge d’une grande sensibilité dans les relations entre supérieur et subalterne, d’une part, et entre enseignant et élève ou étudiant, d’autre part. Il s’agit, vous vous en doutez, de l’obligation de réserve.
Sans prétendre donner une leçon de droit à quiconque, je souhaite néanmoins ouvrir une brèche susceptible d’eclairer l’opinion en rapport à la tiranie observée de la part d’un professeur et son étudiant, relevée dans notre édition du 18 mars courant.
La constitution de la République Démocratique du Congo consacre la liberté d’expression.
Elle est, cependant, assortie des contegences susceptibles, faute de les observer, d’être considérées comme des atteintes au droit privé de personnes. D’où, l’obligation de réserve qui incombe à certaines personnes du fait des fonctions qu’elles occuppent ou de leur responsabilité dans un domaine de la vie.
Hormis les relations professionnelles qui les caractérisent, nul n’a le droit de vulgariser des faits de la vie privée de l’un ou l’ autre sans porter atteinte à la victime, c’est-à-dire la personne lésée par des propos sensés être outrageants.
Dans le cas sous examen, le fait de mettre à la place publique une faiblesse de son étudiant demeure une atteinte morale grave susceptible de démotiver la personne à interompre sa formation. Car, qui dit si cette circonstance n’entrainera pas des conséquences facheuses sur l’appréciation du supérieur (le Professeur) sur l’inférieur (son étudiant) et, de ce fait, conduire ce dernier à un échec.
Au delà des conséquences de droit pouvant découler de cet acte, des conséquences d’ordre professionnel ne peuvent pas être exclus, telle une sanction disciplinaire, dès lors que l’institution ayant en charge les 2 personnes peut-être indexée comme un lieu de règlement des comptes entre les plus forts face aux plus faibles.
La vérité dans cette observation est que nul ne peut permettre à quiconque de raconter sa vie privée en mal, même si c’est sa mère qui déclare en public que ma fille ou mon fils que vous voyez mouillait ses draps jusqu’à l’âge de 15 ans. Leurs relations seraient mal empoint. D’où, un mea culpa du prof au travers son media serait le bienvenu.
Qui dit mieux ?
Chers lecteurs, appliquons scupuleusement les règles édictées par le ministère de la santé et le gouvernorat de la ville de Kinshasa pour prévenir la contagion au Coronavirus. Il en va de notre sécurité à tous.
Hervé mulumba
Liberté plus international.

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