Jeu d’insultes entre les pro Fatshi et les pro Kabila: Augustin Kabuya demande aux donneurs des leçons de condamner plutôt la genèse et non l’apocalypse

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Le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya a été l’invité spécial des Parlementaires debouts qui ont célébré ce Samedi, 26 Septembre, le 28 ème anniversaire de la naissance du phénomène Parlement debout.
Dans son allocution, le numéro 2 du Parti présidentiel a indiqué qu’il s’agit d’un jour très important pour l’UDPS.
«C’est un grand jour, car, dit-il, l’histoire politique de notre pays et celui du Parti a été faite avec les Parlementaires debouts. Nous les Parlementaires debouts nous ne sommes pas des magouilleurs ni des cupides. Notre priorité c’est le Congo».
Concernant les invectives dont sont l’objet régulièrement les parlementaires debouts suites à leurs réactions contre les attaques du pouvoir de l’UDPS, Augustin Kabuya demande aux uns et autres d’avoir du respect vis-à-vis des parlementaires debouts. Car, soutient-il, les parlementaires debouts ont toujours réagi en moyen de légitime défense. Si vous n’attaquez pas la maison, les parlementaires debouts ne réagissent pas», martèle-t-il.
«Comment expliquer que vous insultez le Président de la République, vous insultez la première dame et vous voulez que les parlementaires debouts vous respectent? Vous faites ça et vous voulez partir comme quelqu’un qui était venue faire une promenade de santé sans qu’il ait des répliques des parlementaires?, s’est interrogé le SG de l’UDPS avant d’indiquer que:
Si nous sommes sincères envers nous-mêmes, nous devons condamner la genèse et non l’apocalypse.
J’ai vu une député provinciale de la province , je dis bien une député provinciale, insulter la distinguée première dame et le Chef de l’état, aucune condamnation n’a été enregistrée de la part de *sa* famille politique. Et, vous voulez que les parlementaires debouts croisent les bras ou vous applaudissent, a-t-il tranché d’un ton ferme.
Par ailleurs, Augustin Kabuya a regretté et a interpellé les parlementaires debouts pour leur insensibilité à son combat pour l’obtention de 70% du parti dans la composition des cabinets ministériels.
« À un moment donné, j’avais remarqué que j’étais seul dans ma démarche. Je n’avais pas sentie votre soutien pour qu’on obtienne 70% dans les cabinets ministériels. Or, si j’avais l’appuie de tous mes compagnons parlementaires debouts, tous les ministres allaient faire marche arrière.
Hervé Mulumba/ LIBERTÉ PLUS

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