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Le combattant de l’UDPS, Joseph Bulabula considère que la situation politique actuelle nécessite une bonne explication à l’opinion publique pour ne pas laisser les démons de l’intoxication gagner du terrain.
Tout en appelant les combattants et combattantes de l’UDPS à venir nombreux ce lundi, 02 novembre, à la permanence de Limete pour assister à la matinée politique qui sera animée par le Secrétaire Général Augustin Kabuya, Joseph Bulabula a fait certaines mises au point que voici:
Premièrement, explique Bulabula dans un entretien à LIBERTÉ PLUS, je tiens à révéler à l’opinion publique si accord Tshisekedi-Kabila il y a, cet accord a été signé *avant la proclamation des* résultats de la présidentielle. Si on se réfère au document qui circule dans les réseaux sociaux, l’on voit la date du 08 Janvier 2019.
Question : Pourquoi alors un accord politique *avant la publication* des résultats de la présidentielle intervenue le 10 Janvier 2019, soit deux jours après la date mentionnée sur l’accord en question ?
Réponse : Cher LIBERTÉ PLUS, même dans les pays à démocratie avancée comme les États Unies d’Amérique, les tendances de vote sont bien connues avant la publication officielle par la commission électorale. Il va de soi pour les examens d’État par exemple où le ministre de tutelle, les inspecteurs ou d’autres responsables de l’enseignement secondaire savent bien avant la publication officielle des résultats que tel ou tel autre élève a réussi ou pas. L’ex président et ses lieutenants sachant qu’ils *étaient* redevables au peuple et à la justice, ils se sont arrangés, soi-disant au nom de la paix, pour demander même l’impossible, y compris des immunités, au Président de la République Fatshi qui avait remporté la présidentielle du 30 décembre dernier. Pour éviter le bain de sang et enfin libérer le peuple congolais de l’Égypte, il était plus que normal qu’un tel accord soit conclu. Donner la banane à un fou pour lui ravir le couteau ou encore signé un tel accord pour arracher un pouvoir à un criminel dénote d’une grande sagesse.
Question : Donc pour vous, il faut que le Président rejete l’accord dont Kabila s’accroche ?
Réponse : Le vrai accord qui mérite respect est celui pris après sa prestation de serment comme Président de la République devant la nation. *Je fais allusion notamment à l’accord gouvernementale signé* le 31 juillet 2019 en présence du premier ministre. C’est ici l’occasion pour moi de féliciter le Président de la République car, il s’est décidé de s’accrocher au pacte social signé avec le peuple d’abord.
Néanmoins, il faut une réévaluation de cet accord chiffon auquel Kabila s’accroche car, ça ne respecte ni la Constitution, encore moins le droit de contrat. À travers les lignes *de ce chiffon accord*, je ne vois pas où Kabila est redevable.
Par exemple, il est impossible que l’actuel président fasse un seul mandat. Ces immunités offertes au clan Kabila ne sont pas une occasion pour l’ancien président et son entourage de saper l’honneur de la constitution. Si le mariage civile qui est un contrat légale peut se casser à combien plus forte raison qu’un document signé apparemment sous contraintes, sous contraintes parce qu’il a placé, selon le document en question, les officiers militaires comme des témoins.
Question : « On ne partage pas les mêmes valeurs avec nos amis du CACH. Le respect de la parole, par exemple. Quand le FCC ou moi vous la donnons, c’est une parole d’honneur. Ou encore le respect des textes. Quand on prend des engagements ou qu’on signe un accord, on va jusqu’au bout. Or, ce n’est pas le cas avec nos amis du CACH », a rappelé le sénateur à vie devant les députés rassemblés chez lui à Kinga-kati.
Réponse : Kabila n’est pas un modèle en matière de respect des accords politiques. Qu’a-t-il fait de l’accord de Sun-City, l’accord de la cité de l’OUA ou de l’accord du Saint-Sylvestre. Tout le monde sait comment il a roulé Gizenga Antoine d’heureuse mémoire dans l’accord de l’AMP. Concernant particulièrement l’accord de la Saint Sylvestre, il nous a malmené comme des petits enfants sur les questions de nomination du Premier Ministre qui devait venir du rassemblement. Pour qu’il ait libération des prisonniers politiques, il faillait attendre l’arrivée de Fatshi au pouvoir…
LIBERTÉ PLUS
