Kinshasa : Cadre de l’UDPS-Canada, Brigitte Muleka apporte son grand soutien à la campagne « pas d’école sans bancs» et offre une centaine de bancs à quelques écoles de la capitale

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Philanthrope et femme de terrain, Brigitte Muleka, cadre de l’UDPS vient de donner un coup de pouce à la campagne « Pas d’école sans bancs» lancée il y a peu par le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et techniques dans le cadre de la gratuité de l’enseignement.
Elle a de ce fait offert ce lundi, 11 Octobre, un don constitué de près de 200 pupitres modernes ( venus du Canada où elle vit) à 4 écoles de la zone éducationnelle du MONT-AMBA. Il s’agit de l’école Professionnelle de Bâtiment ( EPROBA), du Complexe scolaire Muludiki, de l’école Primaire 1 Saint-Esprit et l’EP Dianzeza.
À la question de savoir pourquoi elle a fait le choix du MONT-AMBA, Brigitte Muleka explique :
« Je suis le produit de Mont-Amba. Je suis native de MONT-AMBA, j’y ai fais mes études et donc, je crois que si on a été formé ici, on doit aussi rentrer à la base pour aider les siens.
Nous avons réfléchi, poursuit-elle, pour savoir dans quelle mesure on pouvait accompagner la gratuité de l’enseignement de base. Raison pour laquelle notre première action a tourné autour de la remise des bancs pour aider nos enfants à avoir des sièges confortables pour bien assimiler les cours.
Ayant été saisie sur plusieurs désidératas de la part des responsables des écoles précitées, Brigitte Muleka, qui, du reste, n’est pas dans sa première action, compte élargir ses axes d’actions, car, dit-elle, les besoins en aide sont énormes, il y a beaucoup à faire.
Ce que nous venons de faire aujourd’hui n’est que le début du commencement, nous allons prendre en considération les désidératas soumis par les directeurs de ces écoles, a-t-elle affirmé.
La jeunesse d’aujourd’hui c’est celle qui va prendre la relève, alors pour prendre la relève, il faut être muni d’une bonne éducation. La bonne éducation c’est aussi être dans un environnement sain, a-t-elle tranché.
Les responsables des écoles ayant bénéficié de ce don ont salué le geste posé par Madame Brigitte Muleka.
« Nous sommes vraiment reconnaissants et nous vous remercions pour l’acte posé qui pratiquement nous touche directement. En ce moment de la gratuité, il est bien indiqué que la scolarité des enfants n’est plus une charge dédiée aux parents mais il revient au pouvoir organisateur de tout planifié. Cependant, le pouvoir organisateur a aussi des limites par rapport aux contraintes budgétaires. Et, s’il y a parmi les gens de bonne volonté ceux qui s’adonnent à ce genre d’initiatives, on ne peut que les reconnaître», a déclaré leur représentant.
Hervé Mulumba, LIBERTÉ PLUS

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